Après Bonnier voit double (dont ce présent volume se voudrait une suite... quoique...) puis Bonnier boit son petit-lait au Castelet et nombre de nouvelles dans les « Bonnier » collectifs, Maurice Revelli
signe là un polar politique, clairement revendiqué comme tel, et conduit son essai en une magistrale transformation menant droit au but.
Si j’utilise à souhait le langage ovalien pour parler de ce livre, c’est pour son approche criminaliste en jeu d’échecs... un des rares jeux en lequel, comme au rugby, il vaut mieux reculer pour avancer son
offensive. Un roman à clefs justement offensif...
Jacques Bruyas